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laurent déBlog

12 juin 2008

Je déménage

Non n'ayez pas peur, je ne vais pas vous demander de me donner un coup de main pour  porter les cartons, je ne déménage pas  physiquement mais électroniquement.... Mon blog change de site. Non pas que je ne sois pas bien ici mais j'avais envie d'essayer autre chose et surtout de programmer un peu moi même mon site.Alors je me suis laché avec Joomla, ce qui donne un site plus riche et plus sympa avec un graphisme un peu particulier mais ce n'est pas ma spécialité, si ca ne vous plait pas vous avez deux solutions ;  ne pas revenir...vous pouvez toujours me passer un coup de tel pour avoir des nouvelles (n'attendez pas forcement d'etre dégoutter de mon site pour cela) ou me faire une proposition de graphisme...

en attendant je vous attends sur ce nouveau site.....

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27 mai 2008

La rotisserie

Une journée difficile

 

Ca fait un mois que je travail sur ce projet dont je ne suis pas l’initiateur. Il y a quelques mois, les bénévoles de mon association ont voté la réalisation d’un projet de sensibilisation. Je ne sais pas vraiment qui est l’initiateur du projet, qui s’est retrouvé plébiscité par tous. Plébiscité par tous ne veux pas dire que tout le monde travail dessus, c’est même plutôt le contraire, les bénévoles vraiment impliqués à faire aboutir ce projet se comptaient sur le doigt d’une main dont on aurait amputé trois doigts.

Bref, il a fallu définir le menu, organiser les achats, la publicité et organiser la soirée en générale. Jessica, s’est bien investie sur ce projet, elle a fait la réservation du lieu et géré la relation avec l’association de la rôtisserie.

Vendredi soir, nous sommes entrées dans le vif du sujet. Il nous fallait réaliser les entrées pour ne pas avoir trop de travail le jour même de l’événement. Après une bonne journée de travail, nous devions nous retrouver à la cafétéria pour réaliser 15 cakes servant de base à l’entrée apéritive. C’est à ce moment que j’ai compris que ce ne serait pas simple. Nous devions retrouver des bénévoles qui participaient à un atelier, je ne m’étais donc pas préoccupé des clefs du local… grave erreur ! Nous avons du attendre deux heures pour pouvoir entrer. Deux heures qui nous ont mises bien en retard. A minuit, lorsque nous avons décidé d’arrêter, nous avions fait la moitié du travail.

Le lendemain matin, ayant promis de faire deux gâteaux pour les desserts, je me suis levé de bonne heure. J’avais ensuite rendez-vous pour faire les courses sur les marchés à midi et demi. A peine avions nous trouvé, un vendeur de légume, très sympathique qui nous faisait un bon prix en rapport aux grosses quantités que nous achetions, qu’une dame a fait un malaise à coté de moi. Comme les gens autours de nous s’affolait et ne savait pas vraiment quoi faire, je suis intervenu pour les aider. Cela m’a pris plus de 30 minutes, mais une bonne action n’est jamais perdue.

La bénévole qui m’accompagnait est resté avec les légumes que nous avions acheté, pendant que j’allais au siège récupérer le camion pour transporter l’ensemble. Second contre temps, arrivé au siège, impossible de mettre la main sur les clefs du camion. Après une rapide investigation, nous avons découvert que les référents de l’atelier foot, avait réquisitionné le véhicule pour aller faire un match, sans se préoccuper d’une quelconque réservation. Nous avons pu le récupérer avec plus d’une heure d’attente. Avec ce retard, impossible d’acheter le reste des provisions, les vendeurs du marché avaient tous remballé.

De retour à la cafétéria, nous avons attendu en vain que les autres bénévoles arrivent. Personne n’était à l’heure et tous avait confondu le lieu de rendez-vous. Avec encore un peu plus de retard, nous avons donc repris le camion pour nous rendre au restaurant associatif. En chemin, nous avons pu acheter la viande qui nous manquait. Quant au final nous sommes arrivés, nous avions presque deux heures de retard. Malgré cela, les choses se sont vite organisées, j’ai pu envoyer différentes équipes faire le reste des courses et nous avons commencé la préparation.

Evidement, avec tout ce retard, nous n’étions pas prêts à 19 heures comme prévu. Par chance ou plutôt par malchance, les premiers clients ne sont arrivés que vers 20 heures. Ce que nous n’avions pas prévu, c’est que c’était soir de match. Si on y ajoute le mauvais temps, tout était réuni pour que les clients ne se précipitent pas pour venir. Ce n’est que vers 21 heures que nous avons réellement vu arriver les clients. Deux heures de plus pour la préparation, n’étaient pas un luxe. Le plat principal, du Kapsa, un plat d’Arabie Saoudite, devait encore cuire pendant une petite demi-heure. A quelque chose, malheur est bon. Les deux heures de « perdues » sonneront probablement le glas de la rentabilité de cette soirée. C’est probablement sur cette période à vide, que nous avons joué le bénéfice. La trentaine de clients qui nous manquait à ce moment était surement devant la télévision pour suivre ce match tellement important.

Voila donc le résumé de la préparation, la soirée elle-même s’est bien déroulée. Des amis sont venus mais un peu tard, alors j’ai mangé avec un de mes collègues qui était passé. Cela m’a donné l’occasion de mieux le connaitre. Il y avait une bonne ambiance dans le restaurant. Le service absolument pas professionnel était plutôt collaboratif qu’efficace. Les clients s’amusaient probablement autant que nous. L’une d’elle avait même apporté tout ce qu’il fallait pour faire du maté. C’est l’équivalent du café ou du thé en Amérique du sud. La petite timbale en argent avec sa petite paille a circulé entre les bénévoles pour gouter cette étrange mixture, un peu aigre à mon gout.

Pour finir, nous avons rapporté énormément de nourriture à la cafétéria. C’est un peu dommage d’avoir autant cuisiné pour ne pas le vendre à la rôtisserie, mais nous savons que cela fera énormément d’heureux lors de la vacation à la cafétéria du lendemain.

Voila, c’est vers les 4 heures du matin, après avoir fait un tour de Paris pour raccompagner les bénévoles ou accueillis puis d’avoir ramené Jessica dans son petit village que j’ai pu me coucher…. Une bonne journée dont finalement, malgré les problèmes, je ne suis pas mécontent.

20 mai 2008

Parcours de migrant (partie 1)

Ce soir j’ai écouté un migrant nous raconter son histoire. Dans le cadre d’une des soirées de l’association AutreMonde, Sissoko est venu nous faire partager ce qu’a été sa vie depuis une vingtaine d’année. En 1986, dans son village au Mali, sa famille décide qu’il serait celui qui partirait en Europe pour les aider. Parmi 7 frères, il a été choisi car il était le seul à savoir lire et écrire. Pendant 7 ans, toute sa famille va économiser l’argent pour payer le voyage. C’est pour lui sept premières années de privation. Pendant les années de pluies (bonnes années), sa famille n’avait déjà pas assez pour vivre mais pendant toutes ces années ils vont tous s’investir dans ce projet. A son arrivée en Belgique, il va gagner la France ou des cousins peuvent l’accueillir. Leurs premiers réflexes seront de lui conseiller de tout tenter en Belgique pour que son visa provisoire se transforme en définitif sans avoir vraiment d’espoir puisqu’ en parallèle, ils lui conseillent à sur son temps libre de se promener dans Paris et ses alentours pour qu’après le rejet de sa demande il puisse se cacher de la police.

Depuis l’Afrique, l’Europe et la France ressemblaient à un eldorado mais à son arrivée, tous lui disent qu’il doit apprendre à se démerder. Les illusions qu’il pouvait avoir comme l’image ou il suffisait de se présenter à un guichet pour qu’on vous donne de l’argent, s’envolent.

Pour les africains, la notion de longue présence sur le territoire permettant l’obtention d’une carte de séjour se réduisait à deux ans. Ils mettent en parallèle, ce que nous appelons un visa de long séjour avec le temps nécessaire pour obtenir leurs papiers. Mais nous avons deux notions de long séjour, dans le cas du visa, il n’est que de 6 mois pour l’obtention d’une carte de séjour, il est de 10 ans. Sissoko va alors se marier mais cela ne lui permettra pas non plus d’obtenir sa régularisation. C’est en 2002 qu’il décide de se battre et monte le collectif des sans-papier de Saint-Denis. Il sera régularisé en 2006.

20 mai 2008

Parcours de migrant (partie 2)

Voila me direz-vous une histoire qui se finie bien, mais la culture africaine est différente de la notre et pour lui ce n’est qu’une nouvelle période, très longue, qui débute. Lors du débat, Sissoko a eu une phrase qui m’a beaucoup touchée. Quand je lui ai demandé dans quel état d’esprit il avait quitté son village il a répondu

« J’étais très honoré au début d’avoir été choisi mais à mon arrivé en Europe, j’ai eu le sentiment d’être piégé. Quant on fait un prêt à la banque, on finit toujours par le rembourser après quelques années, mais quant on est choisi pour aider sa famille c’est pour la vie »

En effet, qu’en est-il de sa vie ? Parti maintenant depuis plus de 13 ans, il ne fait plus vraiment parti de la communauté de son village. Après la mort de son père et de ses oncles, sa famille restante s’est partagé l’héritage. Ce n’était pas grand-chose, principalement quelques terres cultivables, mais cela a suffit pour qu’il n’ait plus de rôle dans son village. S’il y retournait maintenant, il n’aurait plus de lien véritable, son intégration serait la aussi artificielle.

Pour les migrants, le retour au pays qui était, il y a encore quelques années envisageable, ne l’est plus maintenant. Avant que les frontières ne soient fermées, les migrants partaient pour deux ans puis revenaient, d’autres partaient alors à leur place. La rotation se faisait naturellement et chacun pouvait aider sa famille puis revenir vivre parmi les siens. Maintenant, le passage est tellement difficile et la survie à l’étranger est de plus en plus compliquée qu’il est pratiquement inconcevable de penser rentrer. Quant on réussit à obtenir sa régularisation, il s’est alors écoulé tellement d’années, qu’ils deviennent des étrangers pour les leurs. 

« Si c’était à refaire, je ne le referais pas, 7 ans pour préparer le voyage, 13 ans pour obtenir la régularisation, c’est 20 ans de galère et de peur, 20 ans de perdu, c’est trop »

20 mai 2008

Parcours de migrant (partie 3)

Maintenant qu’il est régularisé, Sissoko a pu retourner au Mali dans son village pour revoir sa famille. Il a obtenu deux mois de vacances pour ce voyage. Depuis qu’il est en France avec sa femme et ses deux enfants, ils ont réussi à économiser 6000 euros en plus de ce qu’il donnait régulièrement pour la construction d’une école dans son village. Cette somme lui a servi à apporter des cadeaux pour retrouver sa famille et son village. Avant de partir il a dépensé la moitié de cet argent pour acheter des rouleaux de tissus et des dizaines de pantalons, il a acheté aussi beaucoup d’objets et 2 tonnes de riz. Mais pour ceux qui étaient restés au village, cela semblait bien peu, ils imaginaient qu’il avait les moyens de revenir avec un camion entier de cadeaux. Pour chaque membre de sa famille qui venait lui rendre visite en apportant un présent comme une poule ou un mouton, il devait au minimum faire un cadeau d’un montant équivalent voir supérieur car il venait de cet eldorado qu’est la France. Et la famille au sens africain est une notion très large !

Le sociologue, Emmanuel Terray, présent lors de ce débat, nous a fait remarqué que ces coutumes rendaient problématique les expulsions. En effet, un sans-papier qui se fait prendre et expulser perd la totalité du peu de biens qu’il a réussi à accumuler en France. Il est renvoyé dans son pays pratiquement sans rien. Il ne peut alors rentrer dans son village. Il vit une première humiliation d’avoir été traité comme un criminel, lui qui ne cherchait qu’à vivre et aider sa famille, mais a cela s’ajoute l’impossibilité de faire des cadeaux à sa famille. Il ne peut donc rentrer dans son village et reste bien souvent dans une grande ville en espérant pouvoir revenir en France.

D’ailleurs d’après Emmanuel Terray, la fermeture des frontières et les quotas d’expulsions n’ont pas pour but d’empêcher l’immigration puisque les impacts quantitatifs sont quasiment nuls mais plutôt de maintenir une peur permanente sur une main d’œuvre corvéable à merci. L’immigré ne « vole » pas le travail des français et n’est pas une des causes du chômage. En France, les chiffres actuels montrent qu’il existe dans certaines branches un manque cruel de main d’œuvre. Ce manque est principalement du à des conditions de travail difficile pour des salaires dérisoires. Cet état est créé et maintenu par le patronat qui peut alors recruter, illégalement, une main d’œuvre pas chère et corvéable. Emmanuelle Terray citait en exemple, le cas des éboueurs de la ville de Paris qui, il y a quelques années, avaient fait une grève dure et obtenus une revalorisation de 50% de leur salaire. Les postes majoritairement occupés par des immigrés avaient alors beaucoup plus intéressés les français qui les avaient remplacés rapidement après cette revalorisation. Lors des dernières « grandes » régularisations de sans-papier en France, les employeurs n’avaient pas forcement perdus leur main d’œuvre pas chère. Ils avaient mis en concurrence, les régularisés et les sans-papier pour faire un chantage. Ok, je te fais des fiches de paies pour aider au renouvellement de ta carte de séjour, mais je continue de te payer à la pièce comme les autres et je déduis les charges patronales de ton salaire. Les anciens travailleurs clandestins avaient alors gagné en sécurité mais perdu en salaire et niveau de vie !

Sissoko nous a d’ailleurs dit ; « pour moi le travail s’est pas un souci, c’est les papiers ». Quelques jours après son arrivé en France, il avait un travail. Il n’a jamais cessé de travailler depuis sauf pendant ses deux mois d’incarcération qui lui ont fait perdre un bon poste !

Pour lui il était difficile d’aider directement sa famille au pays. Mais quant le Mali a cherché à développer son système éducatif sans avoir les moyens de construire des écoles dans chaque village, il a vu l’opportunité, pour lui qui avait du faire 120 kilomètres pour aller au collège, de s’investir dans la vie de son pays et de son village. Avec d’autres migrants originaires du même village, il a monté une association et commencé à envoyer de l’argent pour la construction d’une école. Grace à sa régularisation, il a pu en octobre dernier lors du retour dans son village, inaugurer cette école avec les différentes associations et personnes françaises qui les ont aidés.

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11 mai 2008

Manifestation des travailleurs sans papier en grève.

manif

Hier après midi je suis allée soutenir les travailleurs sans papier. La manifestation débutait à la place Clichy pour finir Boulevard des Italiens devant un restaurant dans lequel les sans papier se sont déclarés en grève. J’ai rejoins le cortège au niveau de la gare Saint Lazare. L’ambiance était assez sympa, pleine de fougue et de revendication.

Non seulement ils se battent pour pouvoir rester légalement en France mais aussi pour travailler et vivre sans avoir la peur au ventre. Ma première motivation était de soutenir des travailleurs qui comme moi se battent pour ne pas se laisser piétiner par le patronat qui profite de toutes les occasions. Ils travaillent sous de fausses identités, cotisent donc pour la sécurité sociale et les diverses caisses comme la retraite mais n’ont aucune chance d’en profiter. Ils occupent des postes qui n’ont pas trouvé preneur à l’A.N.P.E. Pour certain, cette condition précaire les rendent corvéables à merci.

Ensuite, qu’ils travaillent ou pas, pour moi un homme qui a quitté son pays, ses amis pour s’expatrier dans un pays étranger ou il est pratiquement sure de vivre la peur au ventre dans une certaine précarité, ne le fait pas de gaieté de cœur. Donc il a le droit à une certaine considération et devrait pouvoir vivre et travailler simplement.

Hier j’ai pourtant été déçu par l’absence des grandes organisations syndicales, politiques ou associatives à cette manifestation. Les grands défilés du 1er mai on peut être épuisé les militants ou peut être ont ils préférés s’accorder un peu de congés pendant ce pont prolongé. Les quelques représentants des divers mouvements présents ne suffisait pas à cacher pour cette fois uniquement j’espère cette absence.
Je pense pourtant que ce mouvement marque un moment important dans les luttes. C’est une prise de conscience, une convergence entre la lutte politique et syndicale.

8 avril 2008

En route vers Malte. On prend le bus ? (Partie 3)

Les bus aussi colorent la ville. D’abord en gris avec les fumées de leur pots d’échappement. Ces Leyland vieux de quelques décennies soufflent leur pollution dans toutes les rues des villes. Et si leur bruit de tôles vibrantes au rythme des vieux moteurs diesel ne vous avertit pas de leur arrivée, l’odeur du pot d’échappement ne vous trompera pas. Tous différents, seules la couleur jaune de la compagnie les unies. Des dizaines de modèles aux formes différentes se partagent les lignes. Les  intérieures  personnalisées pas les chauffeurs vont du sobre au kitsch. Dieu omniprésent s’affiche sous diverses formes ; icônes croix et prières tapissent le poste de conduite. Entouré de souvenir personnel et de signes religieux, les chauffeurs semblent vivre avec et dans leur bus. Leur maîtrise de ses mastodontes est formidable dans les petites rues de Malte, ils font des prouesses dans la circulation difficile. Les chauffeurs et les passagers ne sont pas rare à faire un signe de croix avant que ne se mette en branle ces fantastiques machines d’un autre temps. Si on en sourit en les voyants on comprend vite lorsque le bus se met en branle. Les vieux moteurs diesel, grondent et soufflent pour donner de la vitesse. Les tôles vibrent et les passagers sursautent en permanence sur leur siège même quand les routes n’ont pas de nid de poule. Les amortisseurs tellement usés réagissent à toutes les bosses même à celles qui n’existent pas. L’arrivé à la Vallette par la longue monté donne envie de descendre et d’aider le moteur qui souffre pour hisser la vieille carcasse du bus à une vitesse quasi nulle. Mais ces bus vont partout et vous emportent d’un bout à l’autre de l’iles tous les jours et pour un prix défiant toute concurrence.

4 avril 2008

Malte (seconde partie)

 Le premier soir à Malte était assez impressionnant. Les ruelles de Sliema sont désertes dès 19 heures, on n’y croise que quelques rares passants. Les lampadaires y diffusent de discrètes taches de lumière. La couleur dorée de cette lumière donne aux murs épais et impressionnants des maisons un aspect impénétrable presque fortifié. Les maisons anciennes et neuves se côtoient en ne dépassant que très rarement les deux étages. Elles sont massives en grosses pierres et cultivent deux styles. Carrées comme les maisons des alentours de la méditerranée avec leur toit plat elles vous accueillent avec un style anglais. Les portes arrondies en bois massif sur lesquelles trônent des heurtoirs se protègent parfois de la rue par une grille ou un perron avec de belles colonnes. Au dessus les balcons fermés en bois peints chaque fois de couleurs différentes s’avancent sur la rue. Les maisons s’alignent et paraissent semblables par les formes et les couleurs des murs mais toutes sont différentes grâce à leur accessoires et décorations , cet alignement est régulièrement interrompues par des églises. Parfaitement intégrées aux milieux des maisons elles semblent bâties des mêmes pierres. Mais devant le grand nombre d’église peut être est ce les maisons qui interrompent l’alignement des églises à Malte.

29 mars 2008

En route vers Malte. (Partie 1)

    L’avion m’a toujours fait peur. Décollage, atterrissage et trous d’air me serrent le ventre à chaque fois et il n’y a qu’une chose qui compense le stress, la vue !

    C’est à chaque fois le même émerveillement de traverser la couche des nuages pour voler au dessus. Cette plaine impalpable, blanche et changeante me semble d’une pureté exceptionnelle. Les formes des nuages sont infinies, de simples trainées laissant juste un filet de fumée blanche, aux grandes étendues en paquets bien joufflus, moelleux et pleins de formes sur lesquels ont voudrait se poser.

    A chaque fois que les nuages nous laissent entrevoir la terre, je subis un second choc. Que se soit une ville avec ses minuscules habitations, la campagne avec son patchwork de couleurs, une chaine montagneuse dont les sommets déchirent les masses floconneuses ou les étendues d’eau bleu à perte de vue parfois tranchée par un bateau. J’ouvre toujours de grands yeux ronds pour grappiller quelques morceaux de cette beauté à travers les minuscules hublots. j'oublie ainsi ma peur pendant quelques instants.

En attendant la suite je vous propose de jeter un œil sur l'album photo de Malte.

17 mars 2008

C'est le printemps !

Juste un petit billet pour vous annoncer le printemps. Comment ça ce n’est pas un scoop quelqu’un vous en a déjà parlé ? Vous ne trouvez pas qu’il est agréable de se balader en ce moment. Même en ville, les arbres commencent à bourgeonner. Je ne sais pas pour vous mais moi je trouve ça magique. Lorsque le soleil brille, pas souvent en ce moment, on sent que le printemps arrive. Les jours rallongent doucement, le soleil se fait plus présent, l’air est plus chaud et des odeurs agréables flottent.

Alors profitons en tous, regardez autour de vous, remplissez vous de cette beauté et de cette magie.

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